A l’atelier, côté océanique. En face, les Pyrénées. Mais on ne les voit pas. Ils se cachent derrière les plis des piémonts. Les gelées ont été fort discrètes cet automne. Alors les feuillus sont encore tout chevelus. Ils nous ont régalé de leurs couleurs. Lever les yeux de l’ouvrage, c’est prendre le risque de se perdre dans le paysage.
Ici aussi il peut faire gris. Ici aussi il pleut. Ici aussi les journées sont parfois maussades. Mais c’est ici, l’espace dans lequel on respire.
Quelques heures plus tôt, en tout début de la même matinée, une douzaine de kilomètres plus à l’est. Saute-moutons de l’autre côté du col de Saint-Pierre. Influences méditerranéennes. Les pins s’y sentent bien, mais le roi naturel des peuplements forestiers alentour se nomme le chêne vert. Les vignes ont maintenant perdu leurs feuilles.